Pascal Chellet (Le Croisic)
Coques en pâte
Dans un potage avec du potiron, au beurre blanc ou à l’espagnole… Pascal Chellet ne manque pas d’idées pour accommoder pour tous
les goûts les coques qu’il produit au Croisic, depuis plus de 25 ans.
Il s’étonne un peu de la faible présence des coques dans les restaurants ou sur les étals des poissonniers locaux : « Le Croisic est le premier centre de production de coques en France mais on n’en mange pas assez. Un peu comme l’anchois qui est la spécialité du port de la Turballe mais qu’on ne sait pas cuisiner. » Il vend donc l’essentiel de ses coques, en Espagne, où les conserveries sont très gourmandes des coques
et palourdes croisicaises. Mais il aimerait vendre ses produits plus près.
En 2012, il a donc lancé avec d’autres producteurs locaux, l’association Produits en presqu’île de Guérande. Langouille, fondant, fraise, produits de la mer… La diversité locale est là, portée par une locomotive à la renommée internationale, le sel de Guérande.
Pascal Chellet aimerait bien poursuivre ce travail d’animation
de cette association, tout en prenant progressivement sa retraite. Ayant repris l’entreprise de son père en 1989, alors qu’il avait commencé une carrière de professeur de maths, il sent qu’à 61 ans, il est temps de tourner la page. Ses combats pour la qualité de l’eau, son inquiétude
pour les diverses maladies qui touchent les palourdes (sans pour l’instant d’explications), la manutention, même moins présente qu’au début de sa carrière grâce au progrès de la mécanisation, commencent à lui peser. Il a déjà préparé sa succession en s’associant avec David Berteau.
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